Conseils utiles pour bien mélanger les matériaux de construction
MIX ATLAS
08.05.2025

VOICI COMMENT BIEN MÉLANGER !

Conseils pour éviter les erreurs typiques lors du mélange

Contenu:

Pour les artisans soucieux de la qualité, la réalisation d'un mélange parfait de ses matériaux de construction, qu'il s'agisse de colles à carrelage, de chapes ou d’enduits de ragréage, n'est pas une tâche secondaire fastidieuse. Vous mesurez très bien l'importance d'une parfaite homogénéisation de vos matériaux pour la suite du travail. Les grumeaux dans le mastic de sol, les restes de matériaux secs non mélangés dans le seau ou les surfaces collantes après l'application de résines synthétiques sont des phénomènes que l'on connaît bien dans la pratique quotidienne.

En tant qu'experts en matière de mélange, nous nous penchons exclusivement sur une préparation réussie des matériaux et souhaitons vous proposer ci-après quelques conseils d'utilisation pour de meilleurs mélanges et un travail sans problème :

#1 - Choisir la forme appropriée de la turbine


Prendrait-on une mèche à bois pour percer un plafond en béton ? Pour la plupart des gens, il paraît évident que non, mais pour faire des mélanges, l'opinion largement répandue veut qu'un seul type de turbine suffise. Peu importe si cela concerne la peinture, la colle, le béton pour chape ou le primaire d'accrochage. Un simple coup d'œil à l'énorme quantité de matériaux chimiques utilisés dans la construction suffit à démontrer le contraire.

Le contenu des sacs de matériau offre généralement le même aspect : tout ressemble à de la poudre grise. Dès que celle-ci se mélange à de l'eau, la poudre se transforme soit en un enduit de sol fluide, soit en un mortier-colle plastique souple, soit en un mortier rigide rempli de sable. Pour que ces différentes consistances de matériaux soient mélangées le plus efficacement possible, il faut avoir recours à une turbine fonctionnant de manière optimale. Ainsi, les différents types de turbines permettent d’obtenir différents effets de mélange. Ceux-ci veillent par exemple à ce que le sable lourd soit transporté du bas vers le haut ou que la poudre de ciment ne forme pas de grumeaux qui flotteraient ensuite dans le mélange. 

Si le type de turbine n'est pas adaptée aux propriétés du produit à mélanger, des imperfections apparaissent. Le matériau ne peut pas être décomposé correctement ou on ne peut pas atteindre le fond du seau en raison d'un mauvais effet de mélange. De plus, le mélange manuel avec un malaxeur est physiquement très fatigant et prend beaucoup de temps.

Un autre facteur important pour travailler sans problème est le diamètre de la turbine. Celui-ci doit toujours correspondre à la quantité à mélanger. S'il est trop petit, cela prendra beaucoup plus de temps et l'effet sera trop faible. S'il est trop grand, le matériau risque d'être projeté hors du seau et de salir l'opérateur et l'environnement.

Pour savoir quelle turbine choisir selon le matériau et selon la quantité, cliquez ici.

#2 – Choisissez une taille suffisamment grande du seau de mélange


Le choix du seau adapté à chaque matériau dépend en premier lieu de la quantité de matériau à mélanger.

Tout le monde est d'accord sur un point : si le seau est trop petit, cela n'endommagera non seulement le pantalon de travail, qui ne pourra probablement pas éviter un passage à la machine à laver, mais aussi l'environnement du chantier - en particulier à l'intérieur, les éclaboussures sur les murs fraîchement crépis ou peints ne font pas bon effet.

Idéalement, le seau de mélange devrait être rempli de matériau jusqu'aux 2/3 de sa hauteur, ce qui permet d'avoir encore une réserve suffisante pendant le mélange et de bien déplacer la masse à mélanger dans le seau.

Veillez également à ce que la turbine soit complètement immergée dans le mélange. Cela permet de réduire l'effort pendant le mélange, empêche la projection de matériaux ou l'introduction excessive d'air dans le mélange. Vous trouverez ici des informations sur les seaux adaptés.

#3 – Le bon entraînement qui soit adapté à la turbine


Les outils électriques sont irremplaçables pour le travail quotidien. Bien entendu, il existe un mélangeur manuel adapté pour faire son mélange. Grâce à une transmission spéciale, nos mélangeurs manuels transforment la puissance du moteur dans le couple qui est nécessaire au mélange. C'est pourquoi les mélangeurs fonctionnent à des vitesses de rotation plus faibles que les perceuses. Sans oublier que les perceuses ne se prêtent que de manière limitée pour faire des mélanges. Comme leur vitesse de rotation est généralement beaucoup trop élevée, cela entraîne en peu de temps une surchauffe de l’outil et une panne définitive lors du mélange de matériaux visqueux ou lourds.

C’est pourquoi il convient de respecter les règles suivantes :

- Le mélange de masses lourdes requiert beaucoup de force et donc une vitesse de rotation plus faible.
- Le mélange de matériaux fluides et légers permettent généralement de travailler avec une vitesse de rotation plus rapide.

Il existe également des machines dites "duo". Ces malaxeurs avec deux turbines à rotation inverse sont particulièrement adaptés au mélange de grandes quantités de masses lourdes, en particulier les résines époxydes chargées de quartz. Les turbines à rotation inverse neutralisent ce qu’on appelle le retour de couple de la machine sur l'opérateur. Cet effet entraîne un net soulagement physique. Un facteur complémentaire et décisif est le gain de temps pour faire le mélange. En particulier pour les mélanges lourds, elle est réduite de près de la moitié.

Pour en savoir plus sur notre gamme de mélangeurs manuels, c’est par ici

#4 - Respecter la bonne quantité d'eau et le bon ordre


Vous avez choisi la bonne turbine, le mélangeur manuel adapté et le seau adéquat. Il faut maintenant de procéder au mélange lui-même. Ici encore, il faut tenir compte de quelques critères pour obtenir un résultat de mélange optimal. Les matériaux de construction modernes de la chimie du bâtiment sont de plus en plus complexes dans leur composition. Le mélange correct des substances revêt donc une grande importance.

Le facteur décisif à cet égard est la bonne quantité d'eau pour le mélange. Respectez les indications du fabricant, elles ont aussi une raison d'être. Souvent, il suffit d'une quantité trop grande ou insuffisante d'eau pour que la formule du mélange ne convienne plus. Un seau de mesure ou un doseur peut servir d'outil pour cela. Les mortiers déjà mélangés ne doivent plus être dilués avec de l'eau, sinon ils se « diluent » et deviennent inutilisables.

En principe, on met d'abord l'eau dans le seau. Ensuite, le matériau. Si l’on procède dans le sens inverse, il faudrait incorporer l'eau dans la poudre. C'est plus fastidieux et plus long pour la personne au malaxeur. Il en résulte souvent des mélanges imparfaits avec notamment la formation de grumeaux. Ceux-ci pourraient par la suite entraîner des éclatements, des défauts, un problème d'adhérence ou des fuites. Les réclamations ne coûtent pas seulement de l'argent à l'artisan, elles donnent également une mauvaise image de soi.

#5 – Respecter le temps de mélange


Une raison fréquente d'erreurs dans le processus de mélange est due au non-respect des temps de mélange indiqués. Le fabricant de matériaux impose, à juste titre, des temps de mélange et de maturation spécifiques pour ses matériaux. De nombreux produits contiennent des additifs chimiques qui ne peuvent déployer leurs effets qu'après un mélange minutieux de tous les composants. Certains matériaux, comme les enduits de sol ou les colles, nécessitent en outre un certain temps de séchage ou de maturation et un nouveau mélange avant la mise en œuvre. Un autre facteur joue un rôle dans les mélanges manuels : plus les mélanges sont successifs sur le chantier, plus on risque de calculer les temps de mélange "au feeling", et il en résulte des temps de mélange trop courts. Un coup d'œil sur la montre est donc tout à fait indiqué. Si l'on ne prend pas de précautions à ce niveau, les problèmes, les ennuis et les coûts ultérieurs sont programmés

Souvent, l'importance d'une « période de maturation » après le mélange n'est pas claire ; c'est pourquoi elle est généralement ignorée. Mais cela vaut la peine d'investir ces quelques minutes : pendant le temps de maturation de trois à cinq minutes, les additifs contenus dans le mortier frais se décomposent et peuvent ensuite déployer leurs effets de manière homogène après un nouveau bref mélange. Le mortier devient plus homogène, plus souple et conserve sa bonne ouvrabilité pendant la période indiquée.

#6 - Un outil propre remplit sa fonction plus longtemps


Soyons honnêtes. Nettoyez-vous votre turbine après chaque opération de mélange ? Les résidus de matériau séchés risquent de se détacher lors du mélange d’après et le nouveau matériau sera pollué avec des « corps étrangers ». De même, les différentes couches de matériau s'accumulent peu à peu sur la turbine. Cela provoque une nette perte de l'effet de mélange et prolonge ainsi les temps de mélange. Les turbines sales et encrassées doivent être remplacées plus souvent, et cela représente un coût. Le fameux « lavage au marteau » n'est pas non plus recommandé. La turbine se déforme ou les soudures se détachent.

La durée de vie et l'efficacité de la turbine peuvent être considérablement prolongées en la nettoyant après chaque opération de mélange. Le nettoyage peut être très simple. Un seau rempli d'eau et d'un peu de sable de quartz grossier fait déjà souvent l'affaire, mais le seau de nettoyage Mixer-Clean est nettement plus élégant.

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